Voeux 2015

13.01.2015

Chers amis,

Après une année 2014 un peu particulière pour notre commune, qui a vu un large débat démocratique sur l’éventuelle fusion, nous nous trouvons au début d’une nouvelle année pleine d’espoir et de projets. Je me réjouis déjà des différentes réalisations qui verront jour dans les mois qui viennent, et ce pour le bien de toute notre communauté.

Mais c’est sur un plan personnel, à vous tous, à vos familles et à vos proches que j’adresse mes meilleurs vœux de santé premièrement, de réalisation de vos différents projets et envies, de bonheur si possible, de sérénité dans tous les cas.

Mais il m’aurait été difficile de ne pas accompagner ces vœux d’un coup de gueule d’actualité… Dans notre confort post-réveillonesque, où le train-train quotidien reprenait gentiment ses droits, nous nous étions déjà, une fois de plus en 2015 comme en 2014, nous nous étions réhabitués à l’horreur et à la barbarie quotidienne, en Syrie, au Mexique, en Irak, au Pakistan, en Ukraine au Nigéria ou ailleurs… Bien loin de notre tranquillité occidentale. Mais mercredi, c’est au cœur d’une grande démocratie, la France, avec qui nous partageons des valeurs issues des Lumières et de la Révolution : les droits de l’homme, la liberté individuelle, la liberté d’expression entre autres, c’est le cœur de notre culture commune que des extrémistes fanatiques et aveuglés ont frappé.

Nous nous devons de refuser le fanatisme et l’obscurantisme, tous les fanatismes, tous les obscurantismes, mais QUE le fanatisme et l’obscurantisme ! Sans amalgame, dans le respect des croyances, des pratiques et de la culture de chacun.

Et puisque c’est la culture elle-même qui est attaquée par ceux qui n’en ont pas, pratiquons, proclamons notre culture comme rempart. LA CULTURE COMME LA DEMOCRATIE NE S’USE QUE SI L’ON NE S’EN SERT PAS…

Alors résistons : relisons Voltaire, Rimbaud ou Boris Vian, réécoutons Coluche, Desproges, Brassens, Brel ou Reggiani, visionnons encore une fois « Le Cercle des Poètes disparus », proclamons notre culture, notre liberté.

Difficile de rebondir en étant optimiste, mais tout de même, j’ose espérer, de toutes mes forces, que le pire de 2015 est déjà derrière nous. C’est pour cela que j’ose vous souhaiter… tout le meilleur pour 2015.

 

Gérald Vallélian, Syndic

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